Merci à Alexis Brocas pour son intéressant éclairage
sur le roman La branche tordue de Jeanine Cummins (éditions Philippe Rey)
dans la revue Lire de juin.
Attention podcasts !
De passage en France, Joyce Carol Oates a rencontré ses lecteurs à la librairie Millepages de Vincennes le 4 juin.
Invitée de la matinale de France Inter, le 9 juin, elle a parlé de son dernier roman, 48 indices sur la disparition de ma sœur, que j'ai eu la joie de traduire, mais aussi de la création littéraire et de bien d'autres sujets...
On peut aussi l'écouter plus longuement sur France culture dans un entretien du 10 juin.
Lectures de début d'année :
Quelques coups de coeur (en anglais) pour ce mois de février pluvieux :
Brutes de Dizz Tate, Faber and Faber :
Premier roman étrange et envoûtant d'une toute jeune autrice , qui récrée à merveille l'état d'esprit d'un groupe d'adolescentes de treize ans confrontées à la disparition de l'une des leurs dans une Floride poisseuse et onirique. Narration originale à la première personne du pluriel, construction déroutante. Bref, la naissance d'une nouvelle voix.
Tomorrow and Tomorrow and Tomorrow, de Gabrielle Zevin, Penguin Vintage:
Une histoire d'amitié (amoureuse) homme femme, qui nous plonge dans l'univers plutôt exotique des créateurs des jeux vidéo aux USA. Contre toute attente, j'ai été totalement captivée par le parcours de Sam et Sadie.
Good Material de Dolly Alderton, Penguin/Fig Tree :
Une lecture" feel good", car même s'il s'agit d'un récit de rupture, ce livre est aussi juste que désopilant. Mené dans un premier temps du point de vue de l'homme, un aspirant comédien qui a tout de l'anti-héros, puis de celui de son ex compagne. Bourré d'observations qui sentent le vécu, subtil, et tellement anglais! Dans la veine de Nick Hornby, dont je suis une inconditionnelle, mais avec un twist.
Yellowface, de Rebecca F. Kuang, Borough Press :
Un thriller littéraire. Plagiat, questions d'appropriation culturelle, critique au vitriol du milieu de l'édition américaine et de l'addiction aux réseaux sociaux, réflexion sur la création littéraire... tous les ingrédients pour passer un excellent moment sont réunis.
En français, j'ai aussi beaucoup apprécié :
Leur chamade de Jean-Pierre Montal (Séguier), flash-back mélancolique et charmant sur l'ère Pompidou,
Un simple dîner, premier roman choral de Cécile Tlili (Calmann-Lévy), qui se lit d'une traite,
Panorama de Lilia Hassaine (Gallimard), une dystopie française, ce n'est pas si courant.
Western de la formidable Maria Pourchet dont j'apprécie particulièrement l'écriture si singulière.